1522. Mou’adh Ibn Jabal (Radia Allâhou ’anhou) rapporte : Je demandai : « Ô Prophète de Dieu, enseigne-moi un acte qui me fasse entrer au Paradis et qui m’éloigne du Feu. » Il répondit : « Tu demandes là une chose considérable ; elle est cependant aisée pour celui auquel Dieu facilitera la tâche. Tu adores Dieu sans rien Lui associer, tu accomplis la salat, verses la zakat, jeûnes le mois de ramadan et tu fais le pèlerinage à la maison de Dieu [et tu auras ce que tu demandes.] » Puis il ajouta : « T’indiquerais-je les portes du bien ? Le jeûne est préservation, l’aumône efface le péché comme l’eau éteint le feu, et il en est de même pour la salat que l’homme accomplit au coeur de la nuit. » Puis il récita : – Ceux dont les flancs s’arrachent de leurs couches pour invoquer leur Seigneur par crainte et désir, et font l’aumône de ce dont nous les avons pourvus … – jusqu’a ce qu’il arrive au passage : … en récompense de ce qu’ils faisaient. – (Coran 32/16-19)
Ensuite, il reprit : « T’indiquerais-je la tête de l’édifice de tout cela, sa colonne et le sommet de son dôme ? » – « Certes, répondis-je. » – « L’islam, dit-il, est l’édifice, la salat, sa colonne, et le combat, la cime du dôme. » Puis il ajouta : « T’informerais-je de ce qui maintient tout ceci ? » – « Certainement, Prophète de Dieu, répondis-je. » Il saisit alors sa langue et dit : « Préserve-toi de ceci ! » – « Ô Envoyé de Dieu, nous sera t-il demande des comptes pour ce que nous disons ? » – « Puisse ta mère te perdre, Mu’adh ! Y a-t-il autre chose qui précipite les gens, la face la première dans le Feu si ce n’est la récolte de ce qu’ont proféré leurs langues ? » (Tirmdhi)
— RIYAD ES-SALIHIN